Au centre: Jean-Claude Marut. |
« Controverse
autour du projet de Zircon de Niafrang » : tel a été le thème du 3ème
carrefour d’actualité du CESTI, pour cette année universitaire 2017-2018. Une
thématique développée par Jean- Claude Marut, cet après-midi du mercredi 24
janvier, avec une forte présence des étudiants du CESTI. Une occasion pour cet
expert de la question "casamançaise" de revenir sur les véritables questions
d’enjeux qui tournent autour de ce premier projet d’exploitation minière dans
la région naturelle de la Casamance.
Actées
dès 2004, le projet d’exploitation des gisements de zircon de Niafrang tarde à
se réaliser sur le site minier. La cause, les populations de la zone et des
défenseurs écologiques s’opposent avec l’Etat. Pour Jean Claude Marut, ce
conflit est d’ordre politique.
En effet, il existe une vraie divergence de modèle de société entre ces deux camps. D’un Côté, l’Etat qui face à la mondialisation, pense que l’insertion de cette région Sud du pays au marché mondial doit passer par l’exploitation de ses ressources. Et de plus, avec l’avancé de la mer, les regrets économiques seront considérable s’il y pas exploitation dans un futur proche. Et d’après l’étude d’impact, il y’aurait pas de risque majeur. En outre, la légitimité des autorités étatiques fait qu’il est de leur responsabilité donc à scruter et appuyer les projets menant au bien-être des populations. De l’autre côté, les sceptiques sur ce projet ; il s’agit d’abord des populations qui voient dans ce projet une exploitation dure et contraire des intérêts de cette localités. Ils ne voient pas vraiment leur part sur cette exploitation qui se trouve exclusivement dans leur zone d’activité. Pour les défenseurs de la cause écologiste, les dégâts seront considérables et fatals pour l’écosystème, les mangroves seront très fragilisés et risque de disparaitre en cas d’exploitation. Il y a aussi un risque d’accroitre la salinité des sols. De plus, ces acteurs font des critiques sur la forme ainsi que les conclusions des études d’impacts. Pour eux, il y a collision d’intérêt entre le cabinet chargé du travail et le multinational Astrom. Il y a aussi les factions du MFDC qui se disent être contre toute tentative d’exploitation.
En effet, il existe une vraie divergence de modèle de société entre ces deux camps. D’un Côté, l’Etat qui face à la mondialisation, pense que l’insertion de cette région Sud du pays au marché mondial doit passer par l’exploitation de ses ressources. Et de plus, avec l’avancé de la mer, les regrets économiques seront considérable s’il y pas exploitation dans un futur proche. Et d’après l’étude d’impact, il y’aurait pas de risque majeur. En outre, la légitimité des autorités étatiques fait qu’il est de leur responsabilité donc à scruter et appuyer les projets menant au bien-être des populations. De l’autre côté, les sceptiques sur ce projet ; il s’agit d’abord des populations qui voient dans ce projet une exploitation dure et contraire des intérêts de cette localités. Ils ne voient pas vraiment leur part sur cette exploitation qui se trouve exclusivement dans leur zone d’activité. Pour les défenseurs de la cause écologiste, les dégâts seront considérables et fatals pour l’écosystème, les mangroves seront très fragilisés et risque de disparaitre en cas d’exploitation. Il y a aussi un risque d’accroitre la salinité des sols. De plus, ces acteurs font des critiques sur la forme ainsi que les conclusions des études d’impacts. Pour eux, il y a collision d’intérêt entre le cabinet chargé du travail et le multinational Astrom. Il y a aussi les factions du MFDC qui se disent être contre toute tentative d’exploitation.
Comment régler la situation, certainement dans
la démocratie. Penser à d’autres projets de développement durable et en faire
profiter aux populations. Dialoguer, le manque d’espace de débats démocratiques
sur le sujet est un frein à la recherche de solution.
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