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Vendredi 27
octobre 2017, Gros coup de tonnerre en Espagne. Le parlement régional de
la Catalogue déclare officiellement "L'indépendance, de la région".
Ainsi diront-ils, c'est la naissance de "l'État Catalan". Un tournant
dans une série de bras de fer les opposants avec le pouvoir central de Madrid.
Date symbolique pour les
catalans pro-séparatistes. Ils en rêvaient certainement, ils ont suivi le vote
parlementaire de leur assemblée régionale sur la question de l’indépendance.
Explosion de joie au décompte final et début de fête de
« libération » à Barcelone, des images qui ont fait le tour du monde.
Une victoire certes pour les pro-indépendantiste, sur le plan médiatique mais
une occasion pour Madrid de mettre en profil l'article 155 de la constitution
fédérale lui permettant d’écarter le
gouvernement régional et de dissoudre le parlement de la région "séparatiste" et donc mettre
sous-tutelle la région. Ainsi atténuer « le
pouvoir décisionnel » du gouvernement régional catalan s».
Il faut dire qu’à même que les catalans ont de
quoi être furieux. En effet, ils représentent la 2ème grande
population d'Espagne avec 7 522 596 habitants en 2016. Soit 16%
de la population totale du royaume. Et de plus, avec le rend de 6ème superficie
(31 950 km2), la région génère autant de richesses que Madrid (19% du PIB fédéral).
Et pour clore le tout, la région a une autonomie limité car dépendante d'un "dictat" économique de Madrid.
Alors qu'au même moment-là région Basque avec un PIB inférieur à 10%
a plus d'autonomie économique et plus de contrôle sur sa politique. De ce
fait, les catalans, ou du moins une partie non négligeable de sa population, se
sentent "lésées" vis à vis
de Madrid bien vrai qu’ils aient un pouvoir décisionnel sur leur région avec
des lois et règlements typiquement catalans.
Sur ce, au moment où le
groupe séparatiste de Puigdemont se voit purement indépendantiste, les "modérés
indépendantistes (majoritaires), eux parlent d'indépendance sans « une
armée, sans une frontière, sans perdre la nationalité espagnole et sans
perdre la monnaie européenne, l'Euro ». N'est-ce pas une drôle de manière
de parler d'indépendance ? Et Oui, c'est une "indépendance au tiki-taka
". Mais d’abord ne faudrait-il pas comprendre ce qu'est le "tiki-taka
"? Bien connu avec l'équipe catalane du Fc Barcelona, le tiki-taka est un style
de jeu en football qui permet, avec une
succession de passes rapides, la conservation du ballon. Sur ce sujet
politico-social, le tiki-taka permettra aux catalans de continuer à bénéficier
de l'identité espagnole et ce qui va avec mais aussi d'avoir le contrôle
continu de leur région sur le plan économique que politique. En d'autres
termes, ces "indépendantiste" ne demandent que plus d'autonomie
vis-à-vis du pouvoir central. Et en ce qui concerne la question de l'Armée, il
faut savoir que le jeu catalan ne se fie point à une bonne défense. Une bonne
attaque et un bon milieu leur suivi à exceller.
Encore plus, que ce mouvement séparatiste n'a de soutien que
ses amis séparatistes de la région Corse de la France ou encore des écossais
nationalistes. Il suffit de suivre les réactions des états européens pour
comprendre qu’il n’est point question d’lindépendance catalane. Entre la
France et l'Allemagne qui soutien Madrid en appelant à l’unité, le Royaume-Uni
qui dit qu'il "ne reconnaît et ne reconnaîtra jamais l'indépendance de la
Catalogue", et les deux Donald non-partisans d’une nouvelle fissure
(Tust de l'UE et Trump des USA), il est clair que la situation est loin d’une
ère indépendance pour les séparatistes catalans avec leur jeu de tiki-taka.
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