Dakar
(Sénégal), Jeudi 27 avril 2017 - L’organisation Africa Check « aimerait travailler avec le
Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’information
(CESTI)». A annoncé, M. Peter Cunliffe Directeur
Exécutif d’Africa Check au cours d’une conférence animée dans les locaux du
CESTI. Cette attente de coopération s’inscrit dans le but « de former les étudiants en fact-chekcing », précise
M. Assane Diagne, administrateur du site web francophone d’Africa Check.
D’après
M. Peter, leur visite au CESTI s’explique du fait qu’ « il aimerait
bien travailler avec la direction et les étudiants ».
Pour
madame Bernadette Sonko, enseignante et représentante de la direction de
l’institut, une telle coopération leur « fera plaisir ». En effet,
dit-elle, « il n’y a pas une meilleure audience que le CESTI et les
étudiants du CESTI pour servir de relais
et diffuser auprès d’autres étudiants et d’autres publics ». Et de révéler
qu’ « ils utilisent la même pédagogie que l’organisation pour former leurs
étudiants ».
Au
cours de la conférence, M. Peter et M. Assane Diagne ont pu expliquer le
concept du fact-chekcing et leur manière de travailler. Il s’agit d’
« analyser la fidélité, l’exactitude des propos des personnages
publics ; sur des sujets susceptibles d’impacter sur le développement
socio-économique » diront-ils.
Le
CESTI est une école de journalisme classée « première dans la zone francophone de l’Afrique de
l’Ouest par l’UNESCO". Il accueille différentes nationalités à près
qu’ils aient réussis le concours
d’entrée.
Africa
Check est une organisation non partisane créée en 2012 pour « promouvoir
l’exactitude et l’honnêteté dans le débat public et les médias en
Afrique ». Elle est la première organisation de fact-checking dans le
continent Africain. Elle a quatre bureaux ouverts en Afrique du Sud, au
Sénégal, au Nigéria et au Kenya.
SD.
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